9/6/2019

HUTSCHN et SHOU SUGI BAN

Burning HUTSCHN ou "Shou-Sugi-Ban"

La balançoire brûle ! Et c'est fait exprès, car ce procédé protège le bois d'une manière particulière

Origine au Japon

Ce procédé n'est pas nouveau. Plus précisément, il était déjà utilisé dans l'Antiquité pour conserver le bois et le protéger contre la pourriture et les insectes. La technique particulière du Shou Sugi Ban trouve son origine dans des traditions japonaises séculaires. Depuis longtemps déjà, nous nous occupons chez HUTSCHN la technique du Shou Sugi Ban, qui est elle-même appelée Yakisugi au Japon. 

Conservation supplémentaire

Grâce à la carbonisation contrôlée de la couche extérieure, le chêne de nos HUTSCHN conservation supplémentaire, le charbon formant une protection naturelle contre les champignons et la vermine. Les fouilles du temple d'Artémis à Éphèse avaient déjà confirmé que le sous-sol marécageux avait été consolidé avec du charbon de bois avant le début des travaux de construction. L'architecte romain Vitruve a également décrit, au premier siècle avant J.-C., l'utilisation de pieux en bois de chêne carbonisés pour la construction d'une maison.Les termes Yakisugi et Shou Sugi Ban désignent la même technique traditionnelle japonaise de carbonisation du bois(Yaki signifie grillé, flambé). On utilise surtout le su gi - cèdre japonais - alors que dans l'espace européen, le pin, le mélèze et d'autres essences de bois sont également soumis à ce procédé. Sur l'île japonaise de Naoshima, cette technique est encore aujourd'hui traditionnellement utilisée dans la construction de maisons, et les habitants de Naoshima affirment qu'une façade Shou-Sugi-Ban peut résister à des périodes de 40 à 80 ans sans traitement ultérieur.

Attention et doigté

Les cernes les plus tendres sont plus fortement brûlés que les plus durs. Le résultat est une surface au toucher archaïque très particulier. Faire ressortir la beauté intérieure du bois demande du temps et de la patience. Chaque étape du charbonnage demande de l'attention et du doigté, car une chaleur excessive endommagerait le bois.